Total s’est finalement résigné à l’avouer. Sa carte Visa (l’une des premières cartes co-brandées à être arrivées sur le marché il y a an) connaît un démarrage poussif. L’objectif anticipé à 12 mois sera atteint, au mieux, que dans un an. Explication avancée par le pétrolier et livrée ce matin dans les Echos : la baisse du prix des carburants – intervenue depuis le lancement – qui rendrait les automobilistes moins réceptifs à l’avantage principal de la carte : 3 % de remise sur les prix à la pompe dans les 2 400 stations de l’enseigne en France (avantage poussé à 6 % si le détenteur de la carte l’utilise pour au moins 6 000 euros d’achat dans l’année). Mais, à bien y regarder, les explications sont probablement ailleurs et bien plus fondamentales qu’un effet conjoncturel. Quelle est, dans l’esprit du quidam, la légitimité de Total pour « s’occuper » de son compte bancaire ? Faible, évidemment. Un problème auquel est également confronté Système U avec sa carte Visa. Un pétrolier ou un épicier qui se fait banquier, voilà qui suppose un sacré niveau de confiance ! Sans compter que l’avantage-prix dans les stations Total est finalement très relatif, l’enseigne étant généralement de 7 à 10 % plus chère que ses concurrents les plus discount…
J’espere que vous en avez d autre de ce niveau pour nous !