Lundi 19 octobre 2009. Assemblée générale de l’ILEC, l’association qui réunit (et défend) les plus grandes marques alimentaires et DPH. Ambiance détendue autour du bar. Pour preuve Jean-Paul Agon, patron de L’Oréal tout hilare aux côtés de Lars Olofsson, patron de Carrefour qui retrouve sans doute là le parfum de sa vie d’industriel ! Peut-être aussi la perspective de meilleures collaborations industrie-commerce… Auparavant, et comme de tradition, quelques interventions. Aux classiques antiennes sur « le consommateur exigeant » ou « la supériorité des marques », Mercedes Erra, patronne d’EuroRSCG a répondu en une question, formidable résumé de l’enjeu qui se pose aux industriels pour défendre leurs signatures : « Que fait la marque qui soit irremplaçable ? ». Ce qui, l’air de rien, ramène les marques vers un territoire de bénéfice plus rationnel que simplement imaginaire. Car l’époque est à l’usage, à l’utilité, etc. Raison de plus pour en apparaître vraiment irremplaçable pour justifier de son prix. Voilà une excellente – et simplissime ! – feuille de route pour tout directeur marketing.