Lecture du week-end. Notamment un long papier de Challenges sur Auchan. Et une rafraîchissante sortie d’Arnaud Mulliez : « Le très grand hypermarché n’est viable qu’à la seule condition qu’il apporte plus de satisfactions qu’il ne génère de contraintes ». Une évidence ? Sans doute. Mais qu’il est tellement utile de rappeler. En filigrane, le patron d’Auchan reconnaît que le très grand hyper génère par principe des contraintes. En vrac, l’accessibilité, une certaine pénibilité de courses, etc. Et que son salut ne passe que par la justification de ces contraintes additionnelles. C’est le principe même de la valeur vs le prix. A quoi bon traverser ville et campagne pour faire ses courses en grand hyper sans un bénéfice particulier par rapport au supermarché de 2 000 m2 ? A rien… C’est bien ce que rappelle Arnaud Mulliez. Combien de patron d’enseignes ou d’hyper se sont déjà ainsi auto-questionnés : « Au vu des contraintes que j’impose à mes clients, qu’est-ce que je leur apporte en plus qui mérite vraiment qu’ils viennent encore demain ? ». Le commerce n’est fait que d’évidences…