Tous les mois, avec mon équipe, je consacre une journée à arpenter les magasins rennais pour relever des prix. Une grosse centaine de prix par magasins qui, après coup, constitueront la base de l’indice de prix local que nous publions dans le magazine RENNES CONSO. Mais au-delà, c’est une formidable occasion de « vivre » le commerce dans la position du client. Et donc de s’étonner. A l’image de ces flacons d’Isio 4. La bouteille – classique d’un litre – est proposée à 2,41 euros. La version promo avec 20 % gratuits est à… 2,87 euros, soit très exactement 19 % plus cher ! Jusque là, rien que du très banal, malheureusement. La cerise sur le gâteau du « jemenfoutisme », c’est la réaction – très courtoise – du responsable du point de vente auquel je fais partager l’observation : « On y peut rien, c’est à cause de la centrale ». Et ledit responsable de tourner les talons, persuadé d’avoir apporté la bonne réponse au problème soulevé ! Et le client, lui, ça lui va l’explication de la centrale qui défaille ? Evidemment pas… Quiconque possède ne serait-ce qu’un fond de « penser-client » doit sur le champ chaîner les gencod et supprimer l’étiquette la plus chère ou, à défaut, retirer les produits du rayon le temps de solutionner le problème. C’est juste le sens (élémentaire) du commerce, non ?
C’est de en plus souvent le cas…
Travaillant dans une grande enseigne de Bricolage et étant passé par Carrefour je déplore ce manque de cohérence au niveau des prix.
A la différence de Mr Leclerc j’ai toujours fais bénéficier du meilleur prix au client et fait remonter l’infi immmediatement pour alligner le prix de la promo sur le permanent.
Il est aussi malheureux de voir que les gens des rayons ne sont pas interpellés par ces “erreurs”…