Un samedi férié. Et un bon moment pour achever la revue de presse de la semaine. Un titre des Echos (mercredi 5 mai) retient mon attention : « Bayer casse les prix pour gagner du terrain face au Viagra ». Dingue ça. J’imaginais pas que le discount était aussi prégnant sur le marché du plaisir ! Mais, après tout, pourquoi pas, dès qu’il y a concurrence. Et Les Echos de détailler la nouvelle stratégie de Bayer pour son Levitran, concurrent direct du Viagra avec quelques autres marques dont le Cialis, le tout pour un marché de 4 milliards de dollars (oui, je sais, ces détails, ça fait l’homme très informé… !). Que se passe-t-il donc sur ce marché ? Bayer est à la peine avec à peine plus de 10 % des ventes. Comment remonter la pente ? Simplement… En cassant les prix ! Le Levitran est bien un produit comme les autres. Mais le plus intéressant est plus loin dans le papier. Bayer a remarqué qu’en raison d’un prix jugé trop élevé, 50 % des « consommateurs » partagent leur précieux comprimé en deux. En clair, ils donnent une valeur deux fois moins élevée à leur érection que ne l’ont jugée les laboratoires pharmaceutiques. Lesquels n’ont plus qu’à se plier aux desiderata de leurs clients. Preuve que… le client finit toujours par avoir raison !