Une (très) grand gueule s’est tue à jamais. Georges Chetochine est décédé cette semaine. La petite histoire retiendra que les hypers (dont il pronostiqua la fin pour 2020) lui auront donc survécu. « Chéto » était un fort en gueule que j’appréciais particulièrement et qui, me disait-il, se retrouvait dans nombre de mes partis pris. Dans le fond mais aussi et surtout dans la forme. C’est évidemment ce que je retiendrai de « Chéto » car il a clairement montré une voie dans laquelle je lui ai à maintes reprises avoué m’engouffrer : un avis, une opinion, un parti pris (quand bien même il dérange) n’a de valeur que s’il est porté haut et fort et sera toujours respecté s’il est étayé et argumenté. A la différence de nombre de ses congénères, « Chéto » ne servait jamais d’eau tiède. Il détestait. De l’eau chaude, toujours très chaude. Le risque évident ? « Ebouillanter » son auditoire, ses lecteurs ou ses téléspectateurs. En ce sens, c’était un « artiste » que je respectais. Et auquel il me semblait juste, pour ne pas dire indispensable, de rendre hommage. Salut l’artiste !