De retour à Rennes pour mettre la dernière main à l’étude PromoFlash* que nous réalisons tous les trimestres en collaboration avec A3 Distrib, le spécialiste de la pige prospectus. Les résultats de ce trimestre sont éloquents. La pression promotionnelle (calculée en intégrant à la fois le nombre d’opérations des enseignes, les références mises en avant et les magasins qui suivent les opérations) est en forte hausse sur historique : + 6,3 %. Un niveau de progression qui n’était plus observé sur les derniers trimestres qui avaient plutôt marqué – selon les périodes – une stabilisation ou un léger reflux de la pression promo. Dans le détail, sur le T2, le nombre d’OP nationales a régressé (- 13 pour les enseignes d’hypers et de supers), mais les OP régionales ont largement compensé avec une cinquantaine d’opérations supplémentaires.
Côté enseignes, Carrefour a fait plus d’efforts que le marché, avec une pression en hausse de 16 %, confortant sa part de voix de 25 % (lorsque Leclerc, son second, est à environ 16 %). En clair, Carrefour a mis en œuvre plus d’OP et davantage d’UB en promo. C’est une surprise. Car avec sa mécanique PromoLibre (qui concerne des familles de produits entières, et non quelques produits), Carrefour aurait dû diminuer le nombre de références présentes en catalogues. C’est le signe que PromoLibre vient en addition à l’effort promotionnel et non (pour l’heure du moins) en substitution.
Autre conclusion intéressante de l’étude PromoFlash : la réalimentarisation marquée des prospectus. La pression promotionnelle de l’alimentaire progresse en effet de 9 %, lorsque le non-al n’affiche que 2,5 % de croissance.
* l’étude PromoFlash est disponible sur abonnement et présente en une quarantaine de slides le bilan trimestriel des stratégies promo des enseignes. Pour recevoir un abstract gracieux, adressez-moi un simple mail en cliquant ici.