Autre déviance, mais même source : A3 Distrib (révélée par le patron de ce spécialiste de la pige prospectus, Alain Guinberteau, sur son blog). Voici donc le premier prospectus de Prixbas, la nouvelle enseigne d’hyper low-cost d’Auchan. Pour baisser les prix (outre l’absence de carte de fid, la disparition des rayons à services, etc.), Prixbas avait notamment mis en exergue en mars dernier, lors de l’ouverture, l’absence de prospectus. Le tout pour économiser environ un million d’euros de charges d’exploitation à l’année (sur un CA hors essence d’environ 40 millions). Mais voilà, un hyper peut-il vraiment vivre sans prospectus ? Pas si sûr. Au-delà de la clientèle captive de (relative) proximité, l’hyper est par principe un format de vente d’attraction, dont le meilleur outil de recrutement a toujours été, et restera probablement encore un bon moment, le prospectus. A son corps défendant, Prixbas en apporte une nouvelle illustration.
En effet, un hyper se développe par l’attractivité élargie de sa zone de chalandise. En effet, le prospectus est un vecteur essentiel surtout pour une nouvelle enseigne.
Mais il ne faut pas oublier que les rayons à service, comme le bazar technique, sont aussi nécessaire à cette attractivité … De plus, le concept d’hyper est défini entre autre par “tous les rayons sous le même toit”.
Je confesse que j’ai testé fraîchement la perte de CA lié à une communication papier moindre : dont acte, faut pas essayer, d’autant que le CA est un peu l’alpha de notre compte d’ex.
Sur les rayons à service, ça se discute, parce qu’à défaut de communication massive, ça ne fonctionne pas non plus. Et Planet Saturn et autres en savent quelque chose…