Je n’ai jamais été un grand partisan des bornes automatiques en magasin, surtout au rayon vins. Schématiquement deux raisons : la médiocrité du contenu (au sens éditorial du terme) apporté au consommateur et la difficulté à faire vivre la borne dans le temps. Et ce quelles que soient les intentions – forcément bonnes – d’origine. Voilà un magasin comme un autre (un Intermarché dans le Nord de la France, que je ne cite pas par charité !) et une borne comme les autres. Laquelle a (très) mal vieilli… Le ton est donné dès le fronton de la borne (photo 1) : « Pour certains vins ». La non-exhaustivité de la borne est assumée. Alors que c’est pourtant la condition sine qua none d’un usage important. Résultat, dans un nombre de cas trop certain, la borne désole tout autant qu’elle se désole (photo 2) : « désolé, ce vin n’est pas enregistré ». Le contenu, lorsqu’il est disponible ? Aussi affligeant que les contre-étiquettes de nombreux flacons (photo 3). Le Bordeaux est ainsi recommandé pour du bœuf à la ficelle, du gigot en croûte ou encore une autruche rôtie. Merci de l’info, je m’apprêtais justement à rôtir une autruche. Pas vous ?
Olivier, en tant que Nordiste, petit rappel, dans le nord, il faudrait des bornes… à bières! boisson localement très consommée (comme chez les bretons par ailleurs 🙂