Un stop à Istanbul sur le chemin du retour pour partager quelques vues sur le commerce avec les membres d’une enseigne spécialisée. Et l’occasion d’une immersion commerciale. D’un côté au Grand Bazar, de l’autre dans l’un des hypers Carrefour de cette mégapole de plus de 10 millions d’habitants. Et là, une évidence : il y a si peu de distance entre Chartres et Istanbul. Pour les non-initiés, “Chartres” est, en langage Carrefour, l’avant-dernier concept, celui qui a précédé “Planet” et qui, en France, est encore très présent : un magasin en arête de poisson (une allée centrale qui traverse de part en part l’hyper et des rayons tous perpendiculaires à cette allée), des rayons raccourcis pour la mise en place d’ilôts promotionnels en bout d’allée et une signalétique permanente toute blanche. Cet hyper d’Istanbul est donc parfaitement fidèle au concept, en en faisant même un “Carrefour modèle”. Sans compter – autres symboles de la mondialisation des process – quelques produits Carrefour Discount et la “ligne rouge Carrefour” pour signaler des prix sur lesquels l’enseigne serait moins compétitive que ses concurrents. Au moins sur cette ligne rouge, Carrefour Turquie est “plus Carrefour” que Carrefour France qui n’a pas vraiment fait vivre avec conviction cette énième initiative pour améliorer son image-prix.