Il y a 100 jours, c’était l’événement ! Carrefour présentait en grande pompe sa nouvelle mouture de l’hypermarché : Carrefour Planet à Lyon-Vénissieux et Lyon-Ecully. 100 jours plus tard, alors que les résultats – contrastés – des deux hypers alimentent les spéculations des analystes à Paris, je me suis posé une simple question : «Comment vivent les magasins ?». Récit d’une visite (incognito), un jour ordinaire. C’était hier à Ecully et Vénissieux…
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Excellent compte rendu! Merci pour votre travail
Une nouvelle fois, un bilan en demi-teinte. Carrefour a trop promis sur le service avec l’arrivée de PLANET. D’après votre rapport, les idées novatrices sont petit à petit laissées de côté. J’y vois un des problèmes de l’enseigne : sa logique top-down, qui voit la direction promouvoir des concepts intéressants en théorie mais peu suivis opérationnellement, une fois la période faste d’ouverture passée. Les équipes ne sont en aucun cas les responsables de cet état, mais plutôt le manque de moyens humains en rayons, par exemple. Du coup, toute promesse d’une enseigne non-honorée a un effet boomerang : si les résultats ne suivent pas, ceci peut s’avérer catastrophique (regardons seulement les gens quotidiennement énervés contre la “ligne bleue” !).
Pensez-vous que, d’ici un an, PLANET ressemblera finalement grosso modo à tout autre hyper ? Les rénovations de magasins et leur réorganisation ne seront-elles que les aboutissements de ce projet, oubliant la valeur ajoutée en termes de services ?
Très bon travail en effet. Car c’est vrai que l’on n’a plus vraiment de nouvelles après beaucoup de médiatisation.
Bravo pour ce très bon boulot ! Voilà un retour d’expérience très intéressant.
Alors que je constate une réelle volonté de l’enseigne de créer de la valeur par la mise en place de nouveaux concepts, cette fabuleuse étude menée par Monsieur Dhauvers dénonce une térrible vérité pour les dirigeants du groupe : aucun projet ne peut vivre sans la présence de l’homme.
En effet, l’ambition noble, et voulue par LO et JMC, de proposer une réelle expérience d’achat à des consommateurs de plus en plus infidéles à l’enseigne, ne pouvait être assurée que si des moyens humains massifs et compétents étaient maintenus.
Malheureusement, ils se sont vite rendus compte que ce modèle était beaucoup trop honoreux et que le payback lié aux coûts d’exploitation était trop long à atteindre.
Tant que le comex ne s’appuiera pas sur l’ histoire du groupe, ses salariés et les fondamentaux du commerce, Carrefour ne se relevera pas.
Salarié d’un hyper Carrefour, le commentaire de Nicolas est trés bien dit !
tant que le comex ne s’appuiera pas sur l’ histoire du groupe, ses salariés et les fondamentaux du commerce, Carrefour ne se relevera pas.
Effectivement comment assurez la satisfaction client avec moins de personnel, donc moins de service, avec mois de caissiére et plus d’attente?
Malhereusement depuis l’arrivé de Lars, des milliers d’emploi étaient supprimés de la caissiére au manager. Dans mon hyper par exemple, 49 caissiéres en moins ! c’est lamentable. Hier c’était des cenrtaine d’emplois, des possibilités d’evolution, la joie de travailler, aujourd’hui des caisses automatiques de partout, moins de personnel….. alors que le chomage croît