Aldi est présent aux Etats-Unis depuis 1976, avec une première implantation dans l’Iowa. 35 ans plus tard, l’enseigne (opérée via la « branche » Aldi Sud en Allemagne) possède 1 050 magasins dans 30 Etats mais demeure un opérateur marginal, au-delà de la 20e position dans les classements.
Un Aldi made in US ressemble furieusement à un Aldi européen. Dans l’esprit, dans l’organisation et dans le détail. Dans l’esprit, le militantisme est partout. C’est important aux US où la culture du service prime sur la culture du discount. Résultat, Aldi se justifie en permanence. L’amplitude horaire resserrée à 10 heures par jour (lorsque nombre de magasins sont à 15 heures, voire plus) ? Normal, explique Aldi, ça coûte moins cher. Symptomatique aussi, la manière dont l’enseigne justifie les chariots consignés ou ses magasins sans chi-chi (à découvrir dans le diaporama téléchargeable ci-dessous).
Dans l’organisation générale, un Aldi américain est un Aldi presque ordinaire. Entrée par les liquides, palettes au sol complétées d’un niveau de tablettes et une majorité de produits en prêt-à-vendre dans des cartons « habillés ». Plus tard dans le circuits, des fruits et légumes misérables. Bref, rien de neuf pour l’Européen.
En parallèle, quelques détails identiques de part et d’autre de l’Atlantique qui frappent immédiatement : le carrelage ou encore l’affichage des prix.
Des spécificités néanmoins : quelques marques nationales (Colgate, Nabisco, Splenda) ; une (très) modeste gamme de vin (14 réf.) ; une marque « santé » transversale (Fit & active) ou encore une MDD sur les médicaments : Welby Health. C’est dire si la vente de médicaments en LS est d’une banalité affligeante aux US !
Un Aldi américain en images, c’est ici en haute-déf