Ah la curiosité ! Un vilain défaut ? Je l’assume ! La situation est suffisamment rare dans la distribution française que je voulais voir ça de mes propres yeux : un hyper en redressement judiciaire. C’est le cas actuellement des deux Leclerc (groupe Lancry) de Martinique. A quoi donc cela ressemble-t-il ? Réponse : à un hyper normal ! Les deux magasins ont décidé d’abandonner leur franchise Carrefour il y a environ un an pour rejoindre le groupement d’indépendants (rattachés à la Scanormande). A l’époque, leur situation financière était déjà tendue. Et, selon les explications de Michel-Edouard Leclerc sur son blog, la baisse des prix, couplée à une forte progression de leur chiffre d’affaires, n’ont pas permis de redresser la barre assez rapidement, notamment en termes de trésorerie. Une explication plausible. En tous les cas, ici au Lamentin, l’hyper fonctionne comme si de rien n’était. A l’exception néanmoins de l’approvisionnement de certains produits frais, visiblement pénalisé par des mouvements sociaux. D’ailleurs, la situation est identique dans un Carrefour Market non loin de là. Je vous en reparle demain.
Pour ceux qui veulent “en voir plus” sur ce Leclerc, c’est ici
Le Leclerc est devenu un Hyper-U. Sans préjuger, le ratio “employés-clients” semble important. Ca n’améliorera sans doute pas les affaires.