Ici en Martinique comme en métropole, les enseignes sont régulièrement montrées du doigt pour leur niveau de marge (réel ou supposé). C’était notamment le cas en 2008/09 lors du conflit social à l’issue duquel les enseignes s’étaient engagées sur le programme BCBa (voir notes précédentes). Cet accord prévoyait la baisse et le blocage des prix sur plusieurs centaines de produits, mais également le double-affichage des prix sur les fruits et légumes de Martinique. Histoire de vérifier que les enseignes ne s’enrichissaient pas (trop) sur le dos des (pauvres) producteurs locaux. De fait, en magasin, les consommateurs ont à la fois le prix de vente et le prix d’achat. Exemple ici sur la banane. Ce qui permettra aussi aux acheteurs métropolitains de benchmarker leur propre prix d’achat. Ca c’est de l’info !