C’est la grande affaire dans la presse : Carrefour qui abandonne ses rêves de grandeur au Brésil. Le sujet est largement chroniqué, souvent par la métaphore guerrière (“Carrefour bat en retraite au Brésil” / Le Figaro). Ce qu’il manque à l’ensemble des “papiers”, c’est une dose minimum d’étonnement : mais comment Carrefour s’est-il engagé dans pareille galère sans davantage de garanties, au risque d’y perdre un nouveau pan de son crédit, déjà largement entamé aux yeux des investisseurs ? Faire reposer la réussite d’un projet aussi ambitieux sur le seul accord de Jean-Charles Naouri était un pari sacrément risqué. Sauf si… Sauf si cette offre publique n’était finalement que la suite de discussions préalables et bien plus discrètes… Who knows ?