Autant je suis souvent admiratif du merchandising d’Iper (cf note de samedi), autant, là, je suis plus dubitatif sur ce rayon pâtes (avec, néanmoins, l’humilité nécessaire du Français qui parle de « pasta » en Italie !). Dans cet Iper, donc, le rayon est organisé non par marques, mais par type de pâtes, ce qui – au moins pour le Français que je suis – rend l’offre moins lisible. En fait, c’est sans doute le nombre de marques qui complique une implantation par marque. Jugez plutôt, 11 signatures différentes pour les seuls spaghettis par exemple : De Cecco, Divella, Francia Corta, Di Paola, Valbio, Iper, Voiello, Barilla, Colavita, Agnesi et Garofalo. Pour autant, à quelques kilomètres de là, Auchan est confronté au même problème (photo ci-dessous). Mais l’a résolu d’une manière plus lisible : les six principales marques (dont Barilla, à droite) sont effectivement présentées en bloc-marques tandis que les autres sont rassemblées et, là, organisées par type de pâtes. Car, dois-je me fâcher avec quelques Italiens, toutes les marques ne se valent pas et la mission du commerçant est bien de hiérarchiser l’offre. C’est même la base du merchandising !
Argument supplémentaire à la mise en place d’Auchan: l’unité de marque sur un même espace donne un aspect visuel bien plus “classe” (unité de couleur, de type de conditionnement, de matière et de volume)
On a vraiment l’impression d’un magasin mieux rangé , + clair et + propre.
(même si c’est au détriment de la facilité du comparatif prodouit/prix)
Il faut avoir visité et participer aux négos par exemple à Rome du coté de Pomezzia via naro pour comprendre l’implantation des pâtes…quel numéro aimez-vous, je vous dirais qui vous êtes..
Bonjour,
Cet article de 2011 me permet de réagir au nouveau merch de E. Leclerc qui désormais organise son implantation par « forme » de pâtes. Une initiative très surprenante qui non seulement casse totalement la hiérarchisation de l’offre, mais fait totalement abstraction dû merchandising de séduction…