Le « vouloir d’achat » est désormais un acquis sémantique. Vouloir d’achat par ici, vouloir d’achat par là. Je l’entends partout. A juste titre d’ailleurs, car la société de frustration qui caractérise la consommation s’explique non pas par la baisse du pouvoir d’achat (macro-économiquement, cette baisse est imaginaire) mais par l’explosion du vouloir d’achat. C’est précisément cet écart croissant entre pouvoir d’achat et vouloir d’achat qui engendre la frustration. Et, pour prolonger, j’avais envie de vous faire (re)partager cette Tribune Grande Conso. C’était il y a cinq ans. Déjà… Ce qui était une intuition (dont je revendique la paternité avec mon camarade Olivier Géradon de Véra, vice-président de ce qui s’appelait alors IRI Secodip) est désormais une formidable réalité.