Pas eu le temps hier soir de vous parler de mon déj d’hier. A la table de Jacques Creyssel, le DG de la FCD depuis février dernier. L’homme est avenant et de bon goût (la preuve : on a en commun de se ruer sur les rognons de veau de L’Atelier des Compères !). Sur le fond, j’ai toujours porté un regard nuancé sur le bilan de la FCD depuis sa création il y a une quinzaine d’années. L’idée de la FCD est bonne, utile même. Songez qu’il y a 15 ans cohabitaient plusieurs organismes remplissant la même mission que la FCD : le Groupement National des Hypermarchés pour les hypers ou le syndicat des Maisons à succursales pour les groupes intégrés multi-formats et j’en passe. 15 ans plus tard, la place du commerce dans la société a reculé (et c’est un euphémisme). Jacques Creyssel reconnaît même avoir sous-estimé l’image négative du commerce. Pourtant, son prédécesseur (Jérôme Bédier) s’est démené dans les médias. Sans grand résultat en tous les cas sur ce terrain de l’image. De fait, le patron de la FCD a objectivement un boulot ingrat : convaincre que le commerce n’est pas (vraiment) ce que le microcosme médiatico-politique en dit à l’opinion. Un boulot que je ne voudrai pour rien au monde. D’ailleurs, l’ai dit à Jacques Creyssel. En l’état actuel des choses, délégué Général de la FCD, c’est un sacerdoce !
Esperons que vous en avez d autre de ce niveau en stock !