Passage dans un hyper normand pour une journée « Penser-Client ». En boucherie, rien ne manque. Le stand « trad » est là et bien là. Les « plaques » de concours qui attestent de la qualité de l’approvisionnement aussi. Et, enfin, cette affichette « Chers agriculteurs » à multiples entrées. L’hyper y fait de la retape pour acheter des bœufs ou génisses « de qualité » aux agriculteurs. Premier bénéfice : s’approvisionner localement et cour-circuiter les intermédiaires ; Second intérêt : nourrir l’image qualitative du rayon (le bœuf d’ici est toujours meilleur que la vache de là-bas !). Dernier avantage, et non des moindres : montrer aux paysans du cru que l’hyper est d’abord un débouché avant d’être une cible. Ce qui va sans dire va si souvent mieux en le disant !
Même si plus personne ne mange de “boeuf” à proprement parler…(ce qu’on appelle boeuf est en réalité la plupart du temps une vache ou une génisse classique)