Ce matin, direction Paris pour la présentation par Michel Edouard Leclerc du label « Conso Responsable » mis sur pied par l’enseigne. Présenté en intro de prospectus il y a 15 jours et déjà visible dans quelques magasins depuis plusieurs mois, ce label vise à promouvoir des produits performants sur au moins 2 des 5 critères de responsabilité définis par Leclerc : la composition (qualité des ingrédients), la fabrication (process qui réduit l’impact sur l’environnement), l’emballage (matériaux utilisés et recyclabilité), utilisation (usage moins impactant sur l’environnement) et information (qualité des infos sur le produit). Evidemment, aux yeux de quelques « intégristes », la démarche de Leclerc est réductrice, simpliste, etc. Et alors ? Leclerc s’adresse à tous et non à quelques érudits. En ce sens, l’enseigne est fondée à simplifier. Mieux, elle se doit de simplifier pour espérer sensibiliser et convaincre le plus grand nombre et, in fine, modifier les comportements. En revanche, et dans l’attente des explications de MEL, j’ai encore un doute sur « la composition du jury ». « Nos ingénieurs qualité et acheteurs », était-il précisé dans le prospectus de lancement. A mon humble avis, il eût été particulièrement pertinent d’éviter de mêler les acheteurs à l’attribution d’un logo valorisant et potentiellement impactant sur les ventes. Quand bien même leur décision serait réellement indépendante de toute problématique commerciale, il n’empêche, un fond de doute existera. Promis, je reviens vers vous avec la réponse de MEL tout à l’heure.
Pour ceux qui n’ont pas vu les 3 pages de présentation de Conso Responsable dans le prospectus Leclerc, les voici en téléchargement.
A première vue, on pourrait dire que trop d’initiatives de ce genre peuvent brouiller l’image prix de Leclerc ?
Mais, réflexion faite, les prix peuvent augmenter de 20% dans cette enseigne, et les clients seront toujours convaincus qu’elle est la moins chère…