Ce matin, dans les Echos. Une pleine page de pub signée Lidl pour promouvoir sa “foire aux vins” du lendemain. Et cette accroche : “Surpris de découvrir le leader de l’économie au quotidien dans le quotidien de l’économie ?“. Jolie phrase, soit. Mais, à dire vrai, aucune surprise. Voilà longtemps que je chronique la mort annoncée du hard-discount (du moins en tant que format de vente dont toutes les décisions ne sont guidées que par la chasse aux coûts). Au fil du temps, j’ai déjà évoqué ici et ailleurs l’élargissement des assortiments, le développement des services, la mise en place d’outils de relation-client, etc. Voici donc la pub d’auto-satisfaction. Coûteuse, par principe, comme toute insertion publicitaire. Et inutile commercialement (j’imagine mal les cadres encravatés lecteurs des Echos se ruer demain matin chez Lidl). Son seul intérêt : avoir regonflé (d’amour propre) les équipes Lidl qui, faut-il le rappeler, terminent leur troisième exercice de stagnation de part de marché !
A la place de LIDL, je m’inquiéterais de voir ma PDM stagner en ouvrant autant de magasins…