Suite de la série sur le drive, “format de l’année”. Aujourd’hui, les incroyables écarts entre les politiques marchandises des enseignes, selon une étude réalisée par Lesitemarketing.com pour les Journées Annuelles de l’IFM. En moyenne, Leclerc propose ainsi moins de 6 000 références, lorsque Cora en affiche plus de 20 000. C’est directement la conséquence de choix organisationnels radicalement différents : picking en entrepôt dédié pour l’un (donc choix limité pour ne pas avoir à investir dans un bâtiment démesuré) ; picking en magasin pour l’autre (donc avec accès à l’essentiel de l’offre du point de vente). Au-delà, les différences sont aussi criantes en termes d’arbitrages produits. Exemple avec Carrefour Drive et CoursesU.com. Les deux enseignes proposent en moyenne un nombre de références proches (environ 9 000). En revanche, dans le détail des produits, c’est le grand écart ! 10 % de frais LS seulement chez Carrefour, 27 % pour CoursesU. Situation inverse en hygiène beauté : 9 % pour U, plus du double pour Carrefour. Preuve que les enseignes tâtonnent encore dans la définition de leur politique marchandises. Et que le drive est encore un format très immature !
Je me demande ce que donnent les performances commerciales par type de drive. A mon avis, c’est le jour et la nuit d’une enseigne et d’un modèle à l’autre…
Format Immature, c’est vrai ! Tout comme le niveau des articles et analyses qui se multiplient en ce moment. Chacun devient un véritable spécialiste… derrière son bureau parisien