Annoncé l’an dernier, le site portail Leclerc ouvrira en avril a révélé à l’instant MEL. Derrière ce site portail (“à la Tesco” sourit MEL) des sites dédiés aux univers produits qui ouvriront progressivement. Premier segment : le voyage. Leclerc vendra donc en ligne des forfaits et de la dernière minute dès avril. A l’automne, nouveau marché : les biens culturels (matériels et dématérialisés). Les drives seront (entre autres) utilisés comme des points retraits. Etape suivante : 2013, avec l’arrivée de Leclerc (on-line) sur le multimédia. Concrètement (et parce que c’est une problématique non négligeable dans un mouvement d’indépendants), le client sera amené à se localiser afin d’affecter le chiffre d’affaires généré à un magasin précis.
Difficulté à terme sur ce sujet : je suis client, j’achète de Bordeaux une télé que je veux récupérer à Nîmes, et finalement me faire rembourser à Nantes. Qui paie quoi ? Pour le consommateur, Leclerc est une enseigne au même titre que Zara et Séphora, où chez ces dernières on peut acheter en ligne, recevoir chez soi ou en magasin, puis renvoyer/retourner tout ou partie des produits dans n’importe quel magasin
Ce problème existe potentiellement avec la carte de fidélité. Je fais des achats au Leclerc X et y cumule des euros de cash-back que je vais ensuite dépenser au Leclerc Y. Le “problème” se solutionne via ce qui peut s’assimiler à une chambre de compensation.
Olivier
Ce que vous décrivez Olivier correspond à ce qu’il s’est fait il y a quelques années avec les tickets Leclerc, quand les clients ne pouvez dépenser leurs tickets que dans le magasin où ils les avaient collectés. Ce fonctionnement a été revu, avec une carte marchant désormais pour tous les magasins.
Pour le non al, deux difficultés :
1/ à qui affecter la CA généré par la vente en ligne ?
2/ Qui supportera le SAV et les coûts de logistique retour ?
(tant que je vous ai dans la discussion : un grand merci pour votre blog)