Soirée télé. Marine Le Pen invitée des Paroles et des Actes sur France 2. La politique m’a toujours passionné (en 2002, j’avais commis un “ouvrage citoyen” baptisé Chroniques d’un curieux de campagne“). Cette campagne m’intéresse donc comme les autres. Mais là n’est pas le sujet. Fin d’émission. Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point, interroge la candidate FN. Et arrive sur le tapis la polémique qu’elle a lancée sur le halal. Pour le fond du sujet, je renvoie à la note de MEL sur son blog. Note dont je partage l’esprit. Là, ce qui m’intéresse et me fait bondir de mon canapé, c’est ce bon monsieur Giesbert, procureur habituel de la distribution. Dans son magazine – et j’ai déjà eu l’occasion de prendre position sur le sujet – les papiers sur le sujet sont souvent plus qu’orientés, et c’est un euphémisme. Ses questions du jour en rajoutent encore dans la caricature. Evoquant la situation du halal, il interroge et je cite : “J’aimerais que vous disiez que c’est la faute de la grande distribution“. Ben voyons. Et pourquoi pas la distribution responsable de la crise de l’euro, le chômage et le froid du début février tant qu’à y être. Puis, plus loin, prenant davantage position que posant une question (je cite encore texto tant c’est énorme) : “Ca a permis à beaucoup de gens de la grande distribution de supprimer un poste et de se faire beaucoup plus de fric“. C’est encore une fois fidèle au réquisitoire habituel du Point. Pas à 100 % faux penseront peut-être certains (Intermarché et Leclerc exploitent en effet des abattoirs pour une part de leurs besoins), mais toujours simpliste. Vive la presse !
Cela ne m’étonne absolument pas quand je vois le niveau intellectuel du Point… Et je ne préfère même pas parler de M. Giesbert qui tient des propos simplistes afin de maîtriser parfaitement son discours…