Appel (courtois) ce matin du patron de BVA In Vivo, rapport évidemment à ma note sur le test Cœur de Lion (voir plus bas). En gros : “Bongrain est très embêté et souhaiterait que vous retiriez la note. Vous savez, c’est un test confidentiel et ça n’a pas vocation à être rendu public. Et chez BVA In Vivo, on est très attaché à la confidentialité“. Ma réponse – toute aussi courtoise – a tenu en deux points : 1) je n’ai pas de position tranchée sur le fait de retirer la note (ce qui sous-entendait que je ne l’excluais pas, après tout il y a peut-être des arguments valables) mais, puisque c’est eux qui le réclament, j’attends que Bongrain me le demande. A dire vrai, j’attends encore ! 2) Second point, de méthodologie donc. BVA In Vivo se dit très attaché à la confidentialité. Logique. Mais – et je l’ai dit franco de port à son patron – la manière dont l’institut s’en assure est fort légère : une simple question dans la rue sur le fait que je n’étais ni journaliste, ni agence de pub, etc., et hop c’était tout. Bien sûr, pas question d’organiser une fouille à l’entrée du bâtiment… Mais, à tout le moins, un engagement sur l’honneur sur la fiche de renseignements que j’ai eu à remplir (nom, adresse, téléphone). Ca n’empêcherait pas un oeil malintentionné de voir ce qu’il ne devait pas voir mais ça le culpabiliserait certainement quant à la diffusion. D’ailleurs (et pour tout vous dire des coulisses), pendant tout le test, j’ai ostensiblement manipulé mon téléphone portable (un iPhone, dont plus grand monde n’ignore qu’il peut aussi prendre des photos) sans qu’aucune remarque ne me soit adressée. Les concurrents de Cœur de Lion auront peut-être appris quelque chose (et encore bien peu si j’en juge par 2 coups de fils reçus ce matin de “personnes” concernées…). Je suis en revanche plus certain que BVA In Vivo en aura plus appris sur la gestion de la confidentialité de leurs études. C’est déjà ça…:-) Et peut-être que même, grâce à moi, Bongrain aura allégé le coût de son étude ! C’est toujours ça… 🙂