Déjeuner chez Drouant autour de Tina Schuler, la patronne de Leader Price. Rassurez-vous, point de remarque acerbe sur “l’embourgeoisement gastronomique” de l’enseigne ! On s’est régalé de… produits Leader Price “vendus” avec enthousiasme par Jean-Pierre Coffe. Le vrai plat de résistance était en fait l’annonce de la première campagne TV de l’enseigne et un rendez-vous donné dimanche soir sur TF1 entre Claire Chazal et Edith Piaf. En fait, Leader Price a décidé de mieux dessiner son territoire de marque : un nouveau slogan “Le choix malin pour vivre bien” servie par une copie publicitaire assez drôle (que je vous laisse découvrir). Tina Schuler (que j’apprécie) me le contestera (je le sais ;-)) mais difficile de ne pas y voir un nouveau pas de ce rapprochement entre hard-discount et supermarchés que je chronique ici régulièrement. Pas pour le juger (à court terme Leader Price en profitera sans doute) mais pour le remettre dans une perspective historique qui démontre qu’il est inéluctable. Simplement parce que la “roue de la distribution” – qui veut que toutes les formes de vente s’embourgeoisent au fil du temps – tourne et tourne encore. Et, ce midi, je l’ai vue clairement tourner !
Incorrigible Olivier ! Quand ta foi en la roue de la distribution finira-t-elle par être ébranlée ?? Entretenir la croyance en cette fadaise au sein du microcosme de la grande distribution n’est pas faciliter la tâche des dirigeants dans l’invention du commerce de demain…
# Philippe,
La foi ou la matière les convictions sont-elles un si vilain défaut… ? Je le crois pas. En outre, cette fadaise (définition : propos niais et stupide) a la force le l’histoire comme premier argument. Et puis, sur le fond, je ne juge pas cet embourgeoisement sur le thème c’est bien/c’est pas bien. Je constate et remets en perspective 😉