Passage à Albi. Stop au Géant Casino local. Un hyper en première apparence au « concept Pessac » mais sur une qualité d’actif bien moyenne. Le carrelage jaunâtre années 1970 suffit à l’illustrer. A dire vrai, sauf à remettre une belle poignée de millions, difficile d’imaginer que cet hyper de 40 millions d’euros (57 millions en 2008…) ne continue pas de souffrir à l’avenir. Mais là n’est pas le sujet du jour. Encore que… Pour retenir ses clients fidèles (et en engranger quelques autres), Casino a imaginé une opération originale : différencier l’avantage promo selon les clients. Les possesseurs de la carte de fidélité reçoivent ainsi 30 % en bon d’achat, les non-possesseurs 15 %. Objectif évident : « encarter » de nouveaux clients, ce qui est encore la meilleure façon de les retenir ! Reste un écueil, toujours le même : la capacité à bien faire comprendre le message. Avoir couplé cette mécanique 30%/15% à une OP lot virtuel à – 60 %, complique forcément… Surtout quand, comme ici à Albi, les deux mécaniques sont voisines de tablettes.
Hier soir j’ai vu le même message -30%/-15% en grand au Casino Antibes et je me demandais jusqu’à lecture du post ce que cela pouvait bien vouloir dire !
Je comprends et cautionne la logique, mais ça réduit d’autant la lisibilité de l’offre.
Je ne veux ni comprendre ni cautionner de pareilles hérésies, une seule question : Quand est-ce que vous ferez votre métier, distribuer tous les jours et à chaque instant des produits pas chers (diminuer de l’arnaque du siécle dernier, c’est à dire le passage à l’euro) ?
Est-ce que l’exemple de l’opérateur de la téléphonie suscite une peur ou un regain d’entente sur les prix de ventes et la masse de marge entre distributeurs et grossiste et industriels…parce que nous consommateurs, nos revenus n’augmentent pas, seules nos charges d’imposition et de taxes augmentent, en même temps que les prix de ventes.