C’est le papier qui fait le buzz depuis hier, repris en média aujourd’hui encore*. “Promotion, rabais : comment les hypermarchés vous piègent“, titrait donc hier Le Parisien. Logique, tant il est aisé de prendre les enseignes en défaut sur ce sujet (je pense avoir la plus belle collection photos possible en la matière…). A l’origine du papier, il y a la multiplication des “garanties” des enseignes sur leur OP fournitures scolaires. 2 fois la différence pour Carrefour et Géant Casino, 10 fois pour Auchan. C’était trop tentant… J’y avais d’ailleurs succombé moi-aussi. Tant pour satisfaire ma propre curiosité que pour la prochaine livraison du magazine grand public que j’édite à Rennes, RENNES CONSO. Pour l’essentiel, Le Parisien dit vrai. Je vous en reparlerai point par point la semaine prochaine avec une série de posts spécifiques sur le sujet rentrée scolaires. Mais pour résumer : 1) oui, il est frappant de constater que sur de très nombreux produits les alignements se font au centime près (la seule variable étant le cash-back différé), ce qui laisse à penser que le PVC est présent d’une manière ou d’une autre dans les accords (les initiés comprendront…) ; 2) oui, obtenir les listes de produits sur lesquels l’enseigne s’est engagée est difficile : chez Carrefour par exemple, contrairement à ce qu’a indiqué le magasin testé, la liste n’est pas disponible on-line (et il a fallu faire preuve d’une belle dose de persuasion pour en obtenir une copie) ; 3) oui, le remboursement est compliqué (il faut une attestation du magasin concurrent ou le ticket de caisse prouvant, donc, l’achat en double !). 4) en revanche (ce que ne dit pas vraiment Le Parisien), avec ladite attestation ou le ticket de caisse du concurrent (ce que j’ai fais naturellement, autant aller au bout !), le remboursement se fait sans discuter. Qu’il s’agisse de un centime d’écart sur une pochette Canson ou de 3 euros sur une calculette.
* Sur ce sujet, rendez-vous ce soir dans Le Téléphone sonne de France Inter, à 19h20.