C’est parti pour les foires aux vins. Comme chaque année, pour la livraison de septembre du magazine RENNES CONSO*, j’ai dégusté environ 70 coups de coeur des enseignes pour les suggérer à mes lecteurs rennais. Originalité dans la sélection : un même vin (en tous les cas sur la base des informations consommateurs) dans deux enseignes, sous deux étiquettes et à deux prix différents of course ! Jugez plutôt… A gauche sur la photo, Château Le Grand Moulin 2009, Collection Grande Réserve, en appellation Blaye Côtes de Bordeaux, récompensé d’une médaille d’or au “Concours mondial de Bruxelles”, proposé par Intermarché. A droite, malgré une étiquette différente : Château Le Grand Moulin 2009, Collection Grande Réserve, en appellation Blaye Côtes de Bordeaux, récompensé d’une médaille d’or au “Concours mondial de Bruxelles”, qui sera vendu chez Carrefour Market. Troublant, non ? A la dégustation, les deux vins se ressemblent furieusement. En caisses (enregistreuses), c’est Carrefour Market qui gagne : 4,50 € contre 4,90 €.
* RENNES CONSO est un magazine grand public que j’édite à Rennes depuis 2004. Il est diffusé tous les mois en boîtes-aux-lettres à 130 000 exemplaires.
Bonjour Olivier,
Le producteur, ou négociant plus vraisemblablement, a t-il poussé le vice (ou l’hypocrisie au choix) jusqu’à mettre le même GTIN en contre -étiquette ?
Parfois, c’est le même vin mais avec des étiquettes différentes pour éviter les comparaisons.
Je faisais bien mes étiquettes personnalisées pour un vin sinon vendu un euro plus cher par un producteur, alors pourquoi pas 😉
Cela dit bien vu! Et j’espère que l’acheteur Inter en prendra de la graine, même si je n’y crois pas trop, vu que ce vin est proposé chaque année chez Inter…
Au bénéfice des distributeurs, il est possible de trouver toute l’année des vins identiques à ceux proposés par les producteurs aux cavistes, mais moins cher et avec une étiquette différente, pour un vin strictement identique.
Quand on aime, on ne compte pas…et puis, ne jamais oublier qu’un vin est un pari sur le futur, les plus grands crus sont à l’ouverture, victime de la nature…comme les plus petits.