Premier patron “face à l’IFM” : Régis Schultz, le PDG de BUT. Comme pour les autres patrons, je vous fais partager l’essentiel de son intervention au travers de quelques phrases clés. But, c’est aujourd’hui 217 magasins dont 161 en propre, et 1,8 milliard d’euros de CA. Voilà pour le contexte. Arrivé il y a 4 ans à a tête de l’enseigne (dans la foulée des fonds propriétaires, dont Colony), il a réveillé la belle endormie. Comment ? « Principal élément du réveil, c’est le niveau d’énergie et de passion qu’on a mis dans l’entreprise. Une affaire d’hommes donc. Autre élément, le prix n’est pas forcément ce qui fait gagner mais c’est ce qui fait perdre si vous êtes en décalage. Faut donc rester dans la course en permanence“.
Au passage, RS assume d’avoir fait des choix marchandises radicaux. Exit le gris (l’informatique). “Vaut mieux faire moins de choses et mieux pour rester rentable“. En clair, pas question de soutenir des familles de produits durablement déficitaires ! Autre sujet, les déclinaisons nouvelles de l’enseigne. But City ? “Une petite surface pour les centre-villes des grandes agglomérations. Les produits : du meuble. Et le digital, via un extenseur d’offre, nous permet de proposer et de vendre le reste de l’offre“. But Cosy ? Un mini But qui “permet d’aller dans des zones à 30 000 foyers là où on ne descendait pas en dessous des 60 000 auparavant“. A date, “But city c’est 3 magasins et surtout le meilleur rendement au mètre carré de l’enseigne. But Cosy, c’est 8 magasins et certainement 80 unitésd’ici 18 mois. C’est un outil de recrutement de nouveaux franchisés“.
Evidemment, impensable de ne pas interroger RS sur la vie on-line de But ? « Ce qui est extraordinaire sur le web chez nous, c’est que 70 % des clients viennent retirer leur commande en magasins !“. Ce qui permet donc aux magasins de profiter de ce flux de clients. “Depuis un an, le site a dépassé notre plus gros magasin. Il représente entre 3 et 4 % des ventes, soit une petite soixantaine de millions d’euros de CA“.
Prochain patron : Jacques Antoine Granjon, le créateur de Vente Privée.