Second patron “sur le grill” de l’IFM : Jacques-Antoine Granjon, co-créateur et président de Vente Privée. Evidemment, on a déjà tout dit sur le look de ce patron tout sauf conventionnel. Mais il faut le voir et surtout l’entendre. Mélange de vision originelle pertinente et, parfois, d’étonnement touchant lorsqu’il évoque “le miracle Vente Privée”. Les chiffres sont fascinants. 17 millions de membres aujourd’hui (à comparer aux 20 mails du démarrage en 2000, raconte-t-il), 30 000 photos par jour, jusqu’à 400 000 pièces déstockées pour une marque de sport en 2 jours, 2,5 millions de visiteurs par jour sur le site, 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires et… 5 % de rentabilité nette.
Voilà pour le décor. Pour les bonnes recettes, j’en retiens une. Sans doute la plus importante. La qualité du service client. Il faut l’entendre raconter ses désagréments personnels avec Noos-Numéricable pour le croire lorsqu’il évoque la pression mise sur ses collaborateurs pour répondre personnellement et “de France” aux clients qui réclament. Sans le dire ainsi, JAG est visiblement adepte de la seule chance que l’on a de faire une bonne première impression ! Convaincant.
Le suivant ? Michel-Edouard Leclerc. Un classique de l’IFM mais toujours attendu.
Une vraie intervention tant sur le fond que sur la forme. Sans annonce à la clef, il y a eu du Steve Jobs dans la prestation.