L’étude PromoFlash co-éditée par A3 Distrib / Editions Dauvers est disponible depuis hier*. Principal enseignement : 2012 s’est soldée par une baisse de la pression promo. A dire vrai, ce n’est pas une première. En 2009, déjà, la pression promo avait baissé. Ou plutôt quasi-stagné : – 0,9 %. En 2012 (et après + 7,4 % en 2010 et + 6,4 % en 2011), c’est un franc recul : – 4,1 %. Et, en ce sens, c’est historique. Plusieurs explications : d’abord, une baisse d’ensemble du nombre d’opérations promo ; ensuite un recul de l’effort promo dans une majorité d’enseignes ; enfin, un très fort désinvestissement de Carrefour (pression promo en baisse de 20 %). Comment interpréter ce recul ? Allons-y franco : comme une excellente nouvelle !!! Et ce, pour au moins deux raisons : 1) la corrélation pression promo / performance n’a jamais été démontrée (c’est même plutôt l’inverse si on focalise sur le cas Leclerc, sous-investisseur notoire) ; 2) l’exécution de la promo en point de vente est aujourd’hui trop souvent défaillante, la faute à trop de produits à mettre en avant. Moins de promo c’est donc le meilleur chemin vers “mieux de promo”. Une voie choisie par Carrefour.
* PromoFlash est une étude trimestrielle qui présente – chiffres à l’appui – les stratégies promo des enseignes. Elle est dispo sous forme de bilan T1,T2, T3 et bilan annuel en fin de T4. Extrait gratuit disponible sur simple demande, ici.
Bonjour,
L’étude 2012 se base t-elle sur des chiffres dits “Nationaux” ou prend-elle en compte également la pression promo magasin par magasin ? Merci.
@Bertin : la pression totale est la somme de : pression nationale + pression régionale + pression locale (attention quand même au poids supposé de la pression locale. C’est faible). Olivier