Bientôt Pâques. Jean-Pierre Coffe déboule en magasins Leader Price pour vanter des plats festifs qu’il a contribué à élaborer. Entre autres réjouissances (surgelées) : navarrin d’agneau, poule au pot et gigot d’agneau (de 7 heures). J’ai testé la poule au pot. Pas donnée, la poule : quasiment 12 euros. D’un strict point de vue “gastronomique” rien à dire. La recette est une réussite, les goûts tranchés et équilibrés. En revanche, deux gros points noirs… D’abord, le nombre de convives annoncés : 5/6 personnes, précise la boîte. Impossible, sauf à considérer qu’une aile de poule (je ne parle pas ici d’un chapon du Gers bien dodu, non, une aile de poule…) vaut une portion. Quiconque découpe une volaille (Jean-Pierre Coffe y compris) sait bien qu’un petit volatile se découpe en 4, pas davantage. La découpe, précisément, c’est le second point noir. La poule est “livrée” entière, en-saucée, et peu facile à découper d’autant que la carcasse est très serrée. Au final, deux inconvénients qui prennent le pas sur la qualité intrinsèque de la recette. Dommage parce que, franchement, dans l’assiette, j’ai adoré.