Enième épisode des relations tumultueuses entre paysans et commerçants. Ce matin, le parking du Leclerc de Riorges (Loire) a en effet été copieusement arrosé de lisier. Hasard du calendrier, hier, MEL avançait quelques propositions sur son blog (lire ici). Le patron des Centres E.Leclerc ne se montrait pas hostile à une revalorisation du prix du lait. Mais posait 4 conditions, dont celle-ci : “Nous demandons que cessent immédiatement et durablement les attaques contre les magasins“. Raté… Et stupide de la part de responsables syndicaux qui ne comprennent décidément pas où est leur véritable arme, surtout lorsque les producteurs laitiers sont organisés en coopératives (c’est-à-dire lorsqu’ils exercent le pouvoir économique sur le transformateur). Les distributeurs ne veulent pas accepter les hausses de prix, alors que les cours mondiaux frémissent et que le spectre d’un manque de lait se précise ? Qu’ils arrêtent donc de livrer les centrales d’achats… Et, ensuite, des négociations économiquement plus cartésiennes (que l’arrosage au lisier) pourront s’enclencher. Si la situation de marché est celle que réellement décrite par les producteurs, alors les distributeurs n’auront d’autres choix que d’accepter les hausses. C’est du déjà vu dans le passé. Sur le lait comme sur d’autres produits agricoles bruts (les œufs notamment).
Bonjour,
Ce que les paysans ne disent pas c’est que le cout de production augmente car l’alimentation pour leur bétails augmente; car leur amies les céréaliers ont multiplier par 5 les prix des céréales c’est dernières années. Ils ont cas demander au céréalier de fixer des prix sur 3 ans . Mais bon ce révolter contre la distribution est plus communiquant que de manifester contre les céréaliers. Cdlt
Les céréaliers (les exploitants) sont dépendants des groupes auxquels ils revendent leurs récoltes (ou coop), avec des cours décidés au niveau mondial. Il serait inconcevable que le maïs ou le blé français soit vendu 3 fois moins cher que le cours mondial, ça ne tiendrait pas.
Quand au fait d’arrêter de livrer les centrales… que faire du lait ? Uniquement de la transformations en produits finis ? Je pense que les centrales d’achats sont bien plus solides financièrement que les coopératives indépendantes. Puis le GALEC (par exemple) fera jouer la concurrence entre différentes coop, ou chantage sur les marchés à venir, ou même de l’importation. Ça ne l’a pas gêné de bloquer Lactalis, et même Danone sur quelques jours, alors de ne pas vendre de lait pendant 1 à 2 semaines…
Le seul impact que ça peut avoir est celui de l’opinion publique.
Moi ceux que je plains c’est les employés obligés de nettoyer cette merde après
Pourquoi pas demander à leurs copains céréaliers de subventionner le lait je suis indépendant et on subit le même merdier que certains agriculteurs il faut être raisonnable il ne faut pas casser les outils de travail bloquer avec des remorques les raffineries ou n importemais pas de casse ça ne sert à rien et il faut de l énergie et de l argents pour remettre de l ordre
un peu pres le style d’idee que je me fesait sur le sujet, merci bien pour cette excellent article.
http://youtube.com/watch?v=y4lNZbuAD2A