Présentant ce matin à Bercy les 50 mesures de son plan d’action pour le commerce et les commerçants (la volonté de faire un chiffre rond et impactant se sent à plein nez, mais là n’est pas le sujet…), Sylvia Pinel, la Ministre du Commerce, a bien involontairement donné le départ d’une véritable course contre la montre… Les drives sont évoqués dans la mesure 25 : « Il s’agit d’intégrer dans le droit commun de l’urbanisme commercial cette nouvelle forme de commerce dont le développement explose et dont les conséquences sur le tissu commercial local ne sont pas appréhendées ». Sur quels critères seront examinés les dossiers ? Réponse de Sylvia Pinel : « En intégrant les contraintes d’aménagement du territoire et en tenant compte de l’offre commerciale existante ». Suffisamment vague pour tout imaginer sur la doctrine des CDAC !
En parallèle, le calendrier s’affine : « Un vote avant la fin de l’année 2013 pour une mise en application en 2014 », dixit la Ministre. Un calendrier qui laisse donc encore une fenêtre de tir, à la condition quand même que le dossier de permis de construire soit suffisamment bien ficelé pour ne pas être recalé. Le sprint est donc lancé. Et comptez sur moi pour regarder tous les matins les ouvertures drive de la veille (comme d’autres scrutent fébrilement leur chiffre d’affaires !).
Bonjour,
Je réalise actuellement une étude sur les services du drive dans la grande distribution alimentaire et votre e-magazine m’intéresse fortement.
Merci d’avance
Helios dit :Bonjour, Le probleme de l’auto-entrepreneur n’est pas l’auto-entreprise en elle-mebme qui porte cet eisrpt de liberte9 que vous decrivez parfaitement et on peut etre emerveille9 des efforts fait par ceux-le0 meame qui en vivent (ou tentent).Dans le cadre d’une saine concurrence, dans un systeme transparent, on sait parfaitrement qu’on ne PEUT PAS VIVRE avec 385 euros.Alors, cela veut dire qu’il existe une autre source de financement qui vient subventionner l’activite9 d’auto-entreprise et qui du coup vient fausser une activite9 dont les prix sont libres.Si dans un menage dont le mari est auto-entrepreneur, par exemple, le salaire de madame (et sa couverture sociale) paye et garantie l’activite9 de son auto-entrepreneur de mari, celui-ci pourra pratiquer des conditions de marche9 insoutenables pour un autre professionnel qui ne choisi pas cette forme juridique (je pense aux artisans, aux professions liberales, aux tres petites entreprises)Dans ce cas l’auto-entrepreneur va detruire l’equilibre economique (l’e9cosysteme) sur lequel il agit par une subvention cache9e et je sais que vous en condamnez souvent l’existence.Le sujet est difficile mais cette concurrence libre MAIS FAUSSEE ne me parait pas saine et doit etre encadre9e soit par un mecanisme comptable specifique (et au final fiscal) . mais nous rentrons alors dans une ponction supplementaire sur une activite9 economique delicate, soit par un reexamen des charges des autres formes d’activite9s et le0, c’est un manque a gagner du cote9 du systeme social que nous souhaiterions voir fonctionner normalement.Les genes Sarkoziennes de cette activite9 n’ont rien a voir la-dedans et pour ne pa faire plus long, apre9s cette vision economique de ses impacts sur l’entreprise , je ne vous parlerai pas des effets pervers de l’auto-entreprise sur le systeme social mettant directement en concurrence la force de travail contractuelle (travail = salaire + cotisations sociales) avec une sous-traitance ine9quitable face aux vrais cofbts de la vie Bonne fin de semaine.