C’est sans doute la conséquence de chroniquer plus que la moyenne le développement du drive qui me vaut régulièrement d’être interpellé sur le sujet 😉 D’où l’idée de compiler les questions qui me sont le plus fréquemment posées et d’y apporter, selon les cas, réponses chiffrées ou simples visions/convictions argumentées. Les questions donc : Jusqu’où ira le drive ?, Pourquoi douter du store-picking ?, Le drive peut-il être vraiment rentable ?, Quelles différences entre Leclerc Drive et Auchan Drive ?, Si le drive-entrepôt est l’avenir du drive, quelle solution pour Système U et Intermarché, dont les associés ont rarement la capacité d’investissement nécessaire ?, Quid des RH ? et Quels seront les perdants ?. Les réponses sont détaillées et rassemblées dans le DOSSIER GRANDE CONSO en libre téléchargement. Evidemment, j’assume le risque que les faits invalident telle ou telle conviction. C’est la loi de l’exercice… Mais vous m’accorderez, j’ose l’espérer, le crédit de me lancer !
Un point sur lequel je suis assez serein, c’est bien la rentabilité possible du drive. Oui, le drive peut être rentable. Comment l’affirmer ? D’abord, parce que j’ai assez vu de cas de mes propres yeux ! Ensuite parce qu’il “suffit” de décortiquer un compte d’exploitation pour le comprendre. C’est précisément la réponse à la question #3 que je vous propose ci-dessous avec, pour la première fois publié à ma connaissance, le compte d’ex type d’un drive-entrepôt. A lire ci-dessous ou dans le dossier à télécharger.
Le DOSSIER GRANDE CONSO complet est à télécharger ici
PS : Et, au passage, rendez-vous le 1er octobre pour la seconde édition des Ateliers du Drive, co-organisés avec Linéaires. L’occasion de partager encore plus…
Merci pour ce dossier très instructif. Je le garde dans mes archives pour ses apports concrets et chiffrés.
Les Hard Discounters ne se trouvent-ils pas également dans les perdants de la progression du drive ? Hors de l’attrait pour le prix, faire ses courses en HD permet un gain de temps et éviter de se faire séduire par des offres que certains consommateurs jugent superflu avec le principe une unité de besoin = un produit. Or le drive fait gagner du temps et permet, je pense, de mieux maitriser ses dépenses.
Bonjour Olivier,
Une nouvelle fois félicitations pour le blog et vos articles très pertinents et détaillés !
Petite remarque sur votre commentaire “abonnements sur les utilities” (couche, PQ, etc.) : Amazon propose deja ce type de service, avec des tarifs legerement inférieurs a ceux de la grande distri, pour des produits comme la lessive ou les serviettes hygiéniques. A creuser ?
@Tartine
Absolument, Amazon fait ça depuis plusieurs années. Par contre, le dernier benchmark que j’ai mené ne montrait pas un bénéfice pour Amazon vs les prix les plus agressifs off-line
Ol
Bonjour Olivier,
Super analyse, très instructif, merci,
juste une remarque : un entrepôt master pour Clichy Levalois Nanterre … hum quid du cout du temps de trajet des camions qui font la navette en, pleine jounée avec les embouteillages perpétuels dans la zone ?
Le tout est de savoir quel incrémentale cela génère par rapport au magasin quand le drive est dans la même zone car cela vient cannibaliser le CA du magasin sachant qu un drive ne permet pas les achats d impulsion surtout sur une offre courte comme sur un drive Leclerc.
TOP 😉
Le meilleur dossier public sur le drive que j’ai lu jusqu’à présent !
En tout cas le projet de Carrefour va totalement dans le sens de cette analyse
http://www.carrefour.net/fr/articles.html?t=135
Tout d’abord , bravo pour la pertinence et le pragmatisme de l’analyse
1 question , 1 commentaire et 1 invitation :
Pourquoi les hard discounters ne s’empare pas du Drive alors que la formaule du Drive est en parfait adequation avec leur strategie : pauvre experience client en magasin, recherche d’une productivite maximale, controle de la logistique,….?
Le commentaire se refere a la profitabilite du Drive :il me semble qu’il manque dans l’estimation des couts et par consequent du profit la gestion du Front Office : la partie informatique, la gestion du site, la gestion du contenu,…. qui peuvent representer un cout eleve
L’invitation concerne une visite en Roumanie , pour analyser le retail local, et par la meme occasion rendre visite a l’enseigne pour qui je travaille
Merci encore de vos articles.
Bonjour Olivier et aux fidèles lecteurs de ce blog,
je comprends parfaitement la recommandation du drive-entrepôt comme étant le modèle économique le plus viable, et d’ailleurs le compte exploitation distincts permet bien de le justifier.
Ma question : dans le cadre, des stores pickings, quels sont les indicateurs utilisés pour prouver les gains obtenus ? Dans la mesure où le compte de résultat est le même, comment absorbe t-on la préparation, qui en théorie si le service n’existait pas, serait faite par le client lui même.
Merci de votre retour et pour la qualité de votre dossier.