Retour sur la Foire aux Vins “connectée” de Carrefour à La Défense la semaine dernière. Un retour tardif comparé à ce que vous avez probablement déjà lu ailleurs ! Mais un retour… forcément tardif parce que j’ai souhaité aller au bout de la démarche en… commandant. Et donc en attendant d’être livré, ce qui est donc arrivé hier, avant de poster mon débrief. Le principe de cette opération a donc largement été commenté. Juste pour mémoire : une originale mise en scène (des barriques sur l’Esplanade de la Défense, c’est pas tous les jours quand même !), des codes 2D sous les bouteilles et la possibilité en un “flash” d’obtenir plus d’infos sur lesdites bouteilles. Mais l’impossibilité de déguster, faute d’autorisation.
Bon, honnêtement, l’info proposée n’avait rien de transcendant mais avait le mérite d’exister et, surtout, de démontrer l’usage du code 2D en situation d’achat. L’achat, justement. C’était même l’une des “promesses” de Carrefour avec cette opération. Les cadres pressés des tours de La Défense allaient pouvoir remplir leur cave en un simple clic, les bouteilles étant ensuite livrées directement à domicile. Le clic, justement… En termes d’expérience d’achat, l’application est très largement perfectible. Notamment pour le client qui achète plusieurs flacons différents, car la continuité de l’acte d’achat n’est pas vraiment intuitive. A 70 € de commande, surprise. Faut aller jusqu’à 150 €, un seuil nullement indiqué au préalable. Va donc pour 150 € (je négocierai avec mon patron pour passer ça en frais !). Reste ensuite un long parcours de création de compte-client. Pas facile pour de gros doigts sur un petit écran 😉 Le flash du code-barre de la carte de fidélité aurait par exemple pu être proposé. Peut-être pour la V2… Bilan ? Un temps de commande nettement plus long qu’escompté. D’ailleurs, selon de premières remontées qui restent à confirmer, une cinquantaine de commande auraient été enregistrées. Evidemment modeste ! Mais l’ambition de Carrefour n’était pas marchande. Il s’agissait bien davantage d’image. D’ailleurs, cette affichette ne disait pas autre chose…
Etape suivante : la livraison, une semaine plus tard. Dans les temps. La surprise est ailleurs : dans ce mail qui m’alerte de l’imminence de la livraison.
Nulle mention de Carrefour mais de Wine&Co. Pourquoi Wine&Co ? Parce que c’est le partenaire de l’enseigne pour la vente à distance de vin (et accessoirement une participation de Bernard Arnault, mais ça c’est une autre histoire !). Nul doute qu’un message de Carrefour aurait été plus approprié pour “boucler” l’expérience d’achat. Là aussi pour la V2 ?