Jeudi dernier, ici même, je chroniquais l’étonnant courrier de la FCD (dont Leclerc n’est pas membre) proposant au Premier Ministre d’interdire la publicité nationale pour les comparateurs de prix. Fallait pas être bien malin pour comprendre que Quiestlemoinscher de Leclerc était le premier visé. Mais comment imaginer que Leclerc ne retourne pas pareille suggestion en sa faveur… C’était si évident 😉 Tellement évident que je l’évoquais dès jeudi ! Quelques bonnes âmes m’expliquaient alors que Leclerc serait trop heureux (voire soulagé) que la compétition se détende un peu. Que les adhérents qui “tirent la langue” par des amortissements un brin pesants sauraient retenir le bras de MEL. Etc. Peu probable, leur répondais-je. L’enseigne a toujours su alimenter son image-prix à coup de comm’ bien senties. Et cette fenêtre de tir ne pouvait se refuser ! Pour rester dans le ton de la note de jeudi, c’était juste du “bon sens” que de l’imaginer. N’en déplaise à la FCD et donc à ses membres qui ont tendu le bâton. Et en ont pris un coup ce matin dans la presse.
Bizarre que Carrefour apparaisse moins cher que Carrefour dans le comparatif Leclerc.
Ce n’est pas vraiment ce que nous pouvons observer ici…
# Sylvian. Pas incompatible. Chaque méthodo produit ses propres résultats. L’intérêt, c’est de ne jamais changer de méthodo d’une fois sur l’autre. Ici, Leclerc a sans doute fait des match “one-to-one”. Leclerc vs Géant, Leclerc vs Carrefour. DISTRI PRIX, à l’inverse, fait un match global pour pouvoir comparer toutes les enseignes en même temps.
Olivier
Franchement, bravo E.Leclerc ! Je suis très fier d’avoir en France une enseigne qui communique de cette manière là !
La véritable question n’est pas de savoir s’il faut faire de la pub comparative ou pas. Le fond du débat c’est qu’en l’état, la publicité comparative est déloyale, voire malhonnête. Il est en effet, par trop facile de faire un relevé chez un concurrent lambda le jour qui m’avantage (le lendemain de mes baisses de prix par exemple), chez un autre concurrent béta le lendemain sur des produits différents et de clamer que je suis le moins cher. Qui plus est, ces publicités comparatives sont beaucoup trop parcellaires pour être crédibles. Elles ne concernent qu’une petite partie des assortiments (entre 1500 et 3500 produits sur les relevés Leclerc quiestlemoinscher.com) quand un assortiment dans un hyper peut compter jusqu’à 100 000 références. Une photo n’est pas le film ! surtout lorsque que certaines familles de produits (les produits frais par exemple) ne sont jamais relevées De même, affirmer que je suis le moins cher en juin alors que mes relevés ont été réalisé en mai (voire dans certains cas en avril) constitue également une supercherie quand on sait que les prix changent tous les jours. Et pour être tout à fait complet, quid des systèmes de cagnottes, de BR aux produits étrangement absents de ces comparaisons alors qu’ils peuvent représenter entre 1.5% et 3% dans certaines enseignes?? Bref, tout cela n’est qu’enfumage et poudre aux yeux
@olivier Ce qui n’empêche pas Sylvain d’avoir raison, c’est ce qu’on appelle la transitivité. C’est pas une question de méthodo dans ce cas précis…
Je voulais d’ailleurs dire moins cher que Géant. J’aurais dû me relire avant, mais je pense que vous m’aviez compris 😉