J’adore le commerce quand il ressemble à ça. En gros, quand il ne ressemble pas forcément à grand chose (au sens esthétique j’entends) mais qu’il place le client au centre de tout. Vraiment au centre de tout. Exemple ici à Carrefour Laôn. Comme tant d’autres, l’hyper a développé un stand sandwich à l’heure du déjeuner. Mais comme d’autres, évidemment, il prépare ce qu’il pense vendre, pas davantage. Et lorsqu’il n’y a plus d’américain poulet (par exemple), le client est contraint de se rabattre sur le saucisson beurre (je sais pas vous, mais j’ai remarqué que c’est toujours ce qu’il reste lorsque vous passez un peu tard dans ce genre de stand !). Pour éviter la déception, notamment pour les clients réguliers, Carrefour propose donc de commander la veille “pour être certain de disposer de votre sandwich préféré“. C’est tout bête, c’est sans doute un brin contraignant, ça suppose de faire confiance à ses clients, etc. Mais c’est finalement tellement “customer-centric” que c’est clairement une bonne idée inspirante.
Oh, c’est “mon” Carrefour :). Un hyper qui reprend votre description : simple, bien rangé, à taille humaine. Bref qui fait son métier de commerçant.
Olivier, on écrit “Laon”, tout simplement
Moi je trouve ça trop contraignant pour les clients : cela implique de poser la veille son choix et de se rendre tous les jours dans l’enseigne (bien vu de leur part). Pas de possibilité ni de changer d’avis sur la composition du sandwich, ni sur le fait de devoir manger un sandwich ! Si le client ne vient pas, le sandwich est payé d’avance ? Ils le remettent en vente à partir d’une certaine heure ? A une époque de diversité et instantanéité, je ne crois absolument pas au succès de cette initiative.
Sinon j’aime beaucoup la présentation, qui me fait penser à l’une des 3 bannières proposées par word dans les années 90 😉