Direction Euralille hier. Le centre commercial entre les deux gares de Lille a 20 ans. L’hyper aussi. Et les deux avaient plus que besoin d’un rafraîchissement. Au passage, Carrefour a réduit la jauge : 7 500 m2 sur un seul niveau en lieu et place de 12 000 m2 sur deux niveaux. Uniquement pour ce ratiboisage en règle, ça valait le déplacement. Et même si l’hyper n’a pas été encore officiellement inauguré, 95 % du chemin est fait.
Première évolution : une forme de circularisation (voir le plan ci-dessous). Pour les habitués du retail américain, l’hyper est construit comme un Walmart ou un Target par exemple, autour d’un « canyon » (cette large allée qui ceinture une partie du PGC). Conséquence : l’hyper est moins facile « à lire » pour le client habitué à l’hyper « à la française ». Et ce, d’autant qu’il y a beaucoup de perpandiculaires.
Ensuite, une telle réduction de surface, ça impose forcément des choix drastiques en marchandises. Sans surprise, sur 7 500 m2, il n’y a pas de gros électroménager. Mais il n’y a aussi quasiment plus de textile, ce qui est assez rare ! Comprenez bien : la mode a disparu. L’espace textile n’est en fait occupé que par le consommable homme et femme, un peu de layette et du linge de nuit. En fait, c’est ni plus ni moins qu’une (bonne) adaptation locale. Songez qu’il y a dans le centre commercial plus de… 30 boutiques « mode ». Alors la légitimité de l’hyper face à Zara, H&M, Desigual, Kaporal, etc. D’autant qu’un Primark pourrait bientôt débarquer (Carrefour a laissé une jolie surface dispo à l’étage !).
Dans la forme à présent, il n’y a pas (encore ?) d’effet particulier sur le non-al. Ni sur la déco (à peine des nouveaux panneaux bleus pour la signalétique) ni sur l’éclairage. Du LED certes, mais très peu de directionnel. En fait, il faut attendre la zone produits frais pour un début d’effet waouh. Perspective dégagée, éclairage plus bas, quelques meubles repris à Villeneuve-la-Garenne, joli trompe l’œil à la pâtisserie, etc.
En fin de parcours : les caisses. Là, Carrefour a mis le paquet. 50 caisses : 10 SCO, 26 caisses paniers en file unique et 14 caisses traditionnelles. Indispensables pour un hyper au trafic impressionnant en fin d’après-midi (heureusement, j’avais déjà fait mes photos). Un trafic qui le rend forcément difficile à tenir. Sans compter une certaine forme d’incivilité frappante. J’avoue n’avoir jamais vu autant de produits « abandonnés » dans un autre rayon que le leur. Ce qui rend l’hyper vraiment plus difficile à tenir que la moyenne. Surtout un jour de soldes 😉
Merci Olivier pour ce retour, mais ayant visité le magasin dernièrement, je n’ai pas souvenir d’avoir vu le multimédia à l’entrée…
Bonjour,
Ou est l’épicerie du coup?
L’épicerie (et plus généralement les PGC) se situe à droite en entrant. Il s’agit des rayons marrons indiqués “multimédia”. C’est une petite coquille sur le plan visiblement!
Yes ! Erreur 😉 Pan sur la souris. Rectifiée
Cela veut dire que le magasin n’avait pas été rénové au moment du passage sous “Planet” ?
Je pense que le magasin n’était pas passé sous Planet contrairement à Wasquehal par exemple.
Beaucoup de gros hypers n’étaient pas passés à Planet.
A Qwartz c’est pareil, malgré les 12000m2, le rayon textile est faible. Et c’est logique.
Effectivement, le magasin n’avait pas eu droit à “Planet”
Et si cela préfigurait un deal Primarl/Carrefour, dans lequel le groupe de G.Plassat valoriserait ses m² peu rentable en les louant à Primark, ce qui contribuerait en même temps à booster le traffic dans ses centres (qu’il a racheté recemment a Klepierre) : ça aurait de la gueule, non ?