C’était ce matin dans l’un des magasins dont je relevais les prix pour le magazine grand public que j’édite sur Rennes (RENNES CONSO). Un rayon fruits et légumes plutôt bien tenu. “Plein” et “propre”, comme le répètent nombre de managers. Pourtant, ça coince… Et encore une fois parce qu’il manque un regard-client sur la juxtaposition des offres, avec comme conséquence la banalisation du mot promo. A gauche (sur la photo), la “Promo du jour”. Forcément intéressante (je n’ose pas le “imbattable”) puisque c’est la promo du jour. A 2 mètres de là, nouvelle TG d’oranges. Là, c’est le “Super Prix”. Toujours des oranges à jus (en l’occurrence des Salustiana), toujours en catégorie 1 et toujours de calibre 6/7. Mais moyennant 1 € de… moins, le client aura 1 kilo de plus. La morale ? La promo ne vaut rien. Ou, plus exactement, le mot “Promo” est vidé de son sens, incitant donc le consommateur à la méfiance. Tout juste le contraire de la confiance…
PS : une dédicace amicale aux permanents et associés U qui m’ont écouté il y a 15 jours sur la promo. Forcément, ça leur rappellera quelque chose !