Etonnement, fin. Là, j’en suis resté baba. Jamais vu ça avant ni ailleurs : un exemple de synergie de MDD entre d’un côté une gamme de produits et, de l’autre, un service. Le tout sur un thème commun : la rapidité. Côté produits donc, ci-dessus la gamme de plats cuisinés instantanés (la version MDD du Bolino). La marque Migros pour cette catégorie qui promet une grande vitesse de mise en œuvre : Subito. Une marque que l’on retrouve aussi pour le service de self-scanning et de self check-out de l’enseigne : Subito. Pour le coup, je suis à deux doigts d’appeler Jean-Noël Kapferer (le “pape” français du marketing pour les athées de la discipline) pour avoir son avis. Si le lien est évident (la rapidité), en est-il pour autant pertinent ?Jean-Noël, à l’aide !
Bonjour Olivier,
Ce choix paraît en effet surprenant à première vue, mais Subito reste à mon sens un nom générique (un adjectif plutôt d’ailleurs), qui a été à la fois exploité comme marque pour la MDD (pourquoi pas, le positionnement en est d’autant plus clair et cohérent avec des plats préparés) et pour identifier un service (peut-on parler de marque ici ?) pour le lequel il est tout aussi adapté.
La similitude s’arrête là pour moi, car ni la charte graphique utilisée n’est pas la même (typographie, élément graphique au dessus du S pour le service, code couleur). D’ailleurs, le nom du service comporte une phrase (que je ne pourrais traduire (même si Schnell est plutôt compréhensible) au risque que mes cauchemars d’Allemand au collège et lycée ressurgissent !) permettant certainement d’apporter davantage de compréhension du dit service (même s’il est désormais relativement connu des clients).
Ce qui me parait plus surprenant, c’est l’usage d’un mot d’origine italienne (latine au moins) en Suisse (l’Italie n’est pas loin me direz-vous !). A moins que ce terme soit utilisé régulièrement par les Suisses eux-mêmes et qu’ils s’y identifient rapidement (sans jeu de mot 😉
Voilà pour mon humble contribution, qui sera certainement complétée. En attendant la réponse attendue de Jean-Noël Kapferer !
David. P
Lecteur assidu de votre excellent blog
@David : l’italien n’est pas une langue illogique pour la suisse vu qu’il s’agit d’une des 4 langues nationales et de la 3 ème langue la plus parlée dans ce pays.