Arrivée à Sao Paulo. Casino (qui a organisé le voyage, cette fois-ci je ne suis pas seul, mais en compagnie d’une douzaine de camarades journalistes), Casino, donc, a bien fait les choses. Le premier magasin est à 20 mètres de l’hôtel. Et devinez quoi… C’est, of course, un Pao de Açucar, l’une des enseignes maison. L’occasion de quelques mots sur ce groupe dont, en 2 jours sur place, on devrait visiter tous les formats. Pao de Açucar est un groupe local et familial d’origine. Après guerre, Diniz père débarque du Portugal dans la baie de Rio avec quelques économies. Face à lui le Pain de sucre. Pao de Açucar sera le nom de la première boutique qu’il ouvre à Sao Paulo. La suite ? Le succès, l’expansion (jusqu’au… Portugal) et des difficultés financières à la fin des années 1990. Casino et Jean-Charles Naouri débarquent. Alliance avec les Diniz. Puis, au fil des ans, montée dans le capital (et brouille avec la famille, désormais actionnaire de… Carrefour). A présent, Casino détient 42 % de Pao de Açucar et en assure la gestion. Le groupe s’affirme leader du commerce brésilien (tandis que Carrefour revendique le leadership sur l’alimentaire). Peu importe en fait. L’affaire est belle : l’équivalent de 21 milliards d’euros de CA et une marge EBITDA de… 8,2 %.