L’ouverture de la boutique “épicerie” d’Amazon France le 23 septembre a mis la planète retail en ébullition. Forcément, c’est Amazon… Et même si l’arrivée de l’Américain sur le marché de la grande conso française était plus qu’attendue, même si elle était… annoncée (en avant-première ici dès le 1er septembre !), il n’empêche : elle est un événement. Mais que “vaut” vraiment Amazon sur l’épicerie ? Nous avons choisi de répondre à la question après une analyse sur les trois aspects essentiels du retail, on-line comme off-line : l’offre, le merchandising et le prix. Bilan ? Peut encore beaucoup mieux faire. Mais sa puissance intrinsèque permet d’évidence à Amazon de faire mieux. Vivement la suite !
Le DOSSIER GRANDE CONSO en basse-déf est en libre téléchargement ici.
La version haute-déf (plus confort pour regarder les captures d’écran) est à demander ici. Vous recevrez un lien à télécharger. Librement of course.
Bref, encore de la marge de progression pour le rouleau compresseur…. Mais on peut lui faire confiance pour vite corriger le tir.
Ensuite, s’ils veulent se développer dans le frais/alimentaire, il faut voir comment ils gèrent leurs créneaux de livraison… S’ils passent par les livreurs messagerie habituels, ça risque de poser un souci supplémentaire pour l’expérience client…
Il y a quand même un problème récurrent chez Amazon : la rentabilité très faible de l’entreprise. Pas sûr que cette nouvelle activité soit pérenne en France compte tenu des mastodontes déjà en place, qui eux, occupent le marché depuis bien longtemps et font de la marge. Quant à la solution de casser les prix, il faut avoir les volumes d’achat qui vont avec, sans parler de la règlementation sur la vente à perte. Autre contrainte financière, le coût du dernier kilomètre.
Une petite pépite d’approximation pricing d’Amazon épicerie:
https://www.amazon.fr/Ajax-Liquide-vaisselle-citron-885/dp/B008L38D8Y/ref=sr_1_31?s=grocery&ie=UTF8&qid=1471011018&sr=1-31&keywords=ajax