Après le bilan du Frais d’Ici n°1 à Toulouse, direction Dijon pour le Frais d’Ici n°2 qui ouvre demain. A Dijon, comme un signe des temps, l’enseigne de produits locaux d’In-Vivo remplace un Dia sur 620 m2 de surface de vente. 70 m2 de plus qu’à Toulouse mais une gamme légèrement moins large (2 400 réfs.), essentiellement en épicerie. Pour le reste, les fondamentaux demeurent à l’identique. Dans l’organisation capitalistique déjà. In-Vivo détient 51 % de la société d’exploitation, le solde étant aux mains des deux coopératives locales partenaires : Dijon Céréales et Bourgogne du Sud. Dans la construction de l’offre également : 70 à 80 % des produits sont locaux. Et lorsque c’est impossible (bananes ou agrumes par exemple), Frais d’Ici privilégie comme fournisseurs les coopératives ou groupements de producteur. En magasin, l’origine locale est revendiquée, expliquée (voir diaporama de visite) et les producteurs mis en avant.
Côté prix, In-Vivo revendique “d’être dans le match”. En clair, pas question d’un positionnement trop premium. De fait, le Morbier à 11,90 € ou le poulet fermier label rouge à 5,95 € par exemple sont des prix correctement placés. Seul problème : l’offre de vins. La Bourgogne est une région chère et le prix moyen de la bouteille est ici trop élevé (l’essentiel des flacons à plus de 8 €). Enfin, les caisses automatiques qui avaient fait l’originalité du Frais d’Ici n°1 (sur le modèle de La Ferme du Sart à Lille) sont reconduites. L’expérience toulousaine a forgé la conviction d’In-Vivo qui revendique le concept de “caisses automatiques assistées”. En clair, l’hôtesse prend en main le consommateur la première fois. Soit en l’encaissant complètement sur un véritable check-out, soit en l’épaulant dans son expérience sur la caisse auto, de manière à ce qu’il gagne en autonomie au fil de ses visites. Ce qui est visiblement le cas à Toulouse.
Reste l’objectif : identique à Toulouse l’an dernier. A savoir 3 millions en année 1. Et toujours sur la base d’un point mort à 2,5 M€. Rendez-vous donc dans un an ! Et, en attendant, à Auch en avril pour le numéro 3 et sans doute à Bordeaux avant ou après l’été pour le numéro 4 ! Vous savez tout ou presque…
Pour télécharger le diaporama de visite, c’est très simple : un p’tit clic ici
La Ferme du Sart ne nomme O’tera du Sart dorénavant.
Pour le reste comme d’hab 🙂
@Nico Affirmatif ! Mais ça s’appelait bien Ferme du Sart lorsque les caisses auto ont été installées ;-)))
(on se rattrape comme on peut !)
Ol
Absolument et pour info le site est en pleine mutation et a fait des petits depuis le temps.
Si l’envie vous prend le dimanche matin c’est un festival là bas !
D’autres expériences sont menées et couronnées de succès, comme Talents de Ferme à Wambrechies.
Bon concept et belle mise en valeur des produits. Seul regret : les caisses automatiques, en décalage total avec le positionnement de l’enseigne. RSE signifie responsabilité sociale de l’entreprise et inclut naturellement l’emploi, plus encore qu’une confiture à la framboise locale. Un signe d’implication. C’est ce que fait par exemple la force de Système U qui met en avant son personnel.
@Leforestier: les gens du magasins sont aussi des locaux à Dijon 😉 .. et moi, quand je fais mes courses, je préfère trouver des vendeurs dans le magasin plutôt que trop de caissières. A Dijon, il y a une hôtesse de caisse fort sympathique et compétente qui a un vrai relationnel avec le client… pas une caissière qui scanne des codes barres et qui ressemble donc à une caisse automatique..
A quand un 3e magasin ?..