Alors que le second Frais d’Ici ouvre demain à Dijon (voir le post suivant pour les infos et la visite en images), retour sur le Frais d’Ici n°1, ouvert il y a presque un an jour pour jour. Un bilan en demi-teinte même si, chez In-Vivo (l’Union de Coopératives qui en est à l’origine), on ne veut retenir que les aspects positifs. Logique ! D’abord, l’accueil clients a été objectivement bon. Pour être souvent revenu sur le site, aucun doute, il y a aujourd’hui une réelle attente clients. Et Frais d’Ici y répond plutôt bien. La progression du panier moyen en atteste. De 26 € les premières semaines, il atteint désormais 34 €. Pas mal pour un point de vente de 550 m2 et 2 500 références.
En revanche, déception côté chiffre d’affaires. A Toulouse, Frais d’Ici va achever sa première année sur 2 millions d’euros de CA. C’est-à-dire très nettement en dessous de l’objectif qui avait été martelé l’an dernier : 3 millions en année 1, et 4 millions en année 2 ou 3 (c’était la seule interrogation à l’époque !). Mais également en deçà du point mort, qu’In-Vivo fixe à 2,5 millions pour ce concept. Deux explications : en premier lieu, l’arrivée concomitante de deux concurrents, dont Grand Frais. Ensuite, une faiblesse côté commercialité. Depuis l’ouverture, Frais d’Ici a changé son fusil d’épaule côté promo, désormais régulière : un tract par mois, tiré de 50 à 100 000 exemplaires selon les cas. Et, surtout, chez In-Vivo, on a visiblement découvert à quel point le client (même le locavore bien-pensant…) était promo-sensible, particulièrement sur la boucherie. Bon, franchement, z’auraient pu demander, ça fait partie des basiques du métier 😉
Sauf que le “locavore bien-pensant” – une pointe de médisance, Olivier ? 😉 – doit plutôt privilégier une AMAP…
Franchement j’y crois vraiment pas à ce concept. Il est sans personnalité et déjà vu…