Passage à Bordeaux et stop à Auchan Bouliac, un hyper que je n’avais pas visité depuis plusieurs années (difficile d’être partout, même en consacrant trois quarts de mon temps aux déplacements). Voilà un hyper qui « fait le job », à mon avis au-dessus de la moyenne de son enseigne : tenue du magasin, personnel avenant (le passage par les stands fromages et charcuterie ne trahit jamais…), compléments de gamme qui enrichissent vraiment l’offre en frais, etc.
En épicerie, et c’est mon « j’aime », c’est vraiment pertinent de créer visuellement des aspérités marchandises. Selon les cas, il s’agit de produits prémium (les huiles), d’offres locales (confitures ou biscuits par exemple) ou d’un focus sur une marque régionale bien connue, en l’occurrence ici « Jock ».
Mon « j’aime pas » est en fruits et légumes, un rayon sur lesquels certains produits sont actuellement – et logiquement – assez chers. C’est le cas des courgettes, même marocaines. Quel intérêt, dès lors, de proposer un format qui exacerbe l’effet d’un prix élevé ? Dit autrement, pourquoi avoir remplacé le traditionnel filet de 1 kg par un filet de 1,5 kg, ce qui porte en l’état le prix facial à 2,99 € pour un filet de courgette ? De mon point de vue, l’exact inverse de ce qu’il faut faire. Une idée à réserver, donc, pour les périodes estivales lorsque le produit est nettement moins cher et, alors, en accentuant le poids du filet dans le message adressé aux clients.