Dans la série “remettons quelques vérités sur la table”, et toujours en rapport avec la crise agricole, aujourd’hui l’embargo russe. En décembre, lors d’un passage à Moscou, j’avais pu constater à quel point cet embargo (souvent mis en exergue par les filières agricoles françaises pour justifier leurs difficultés) est à géométrie variable… Il est en effet très aisé, dans les hypers et supers moscovites, de trouver des produits d’import en théorie interdits. Grand vainqueur : l’Italie. Les pâtes “made in Italy” sont omniprésentes. Et même la charcuterie, ostensiblement siglée, est bien en vue dans les gondoles (voir parmi les photos ci-dessous). La France n’est pas complètement absente pour autant avec quelques biscuits, du sel ou encore des glaces Häagen-Dazs élaborées dans l’usine de Tilloy (62). La morale ? L’embargo concerne d’abord… ceux qui veulent bien l’être (concernés).
très fort le café allemand avec un nom français!!
Il est vrai qu’à l’époque des tsars la langue européenne majeure était le français.
Elles sont fortes les équipes marketing allemandes.
Beaucoup de moscovites m’ont dit être déçu de ne pas retrouver davantage de produits français dans les hypers Auchan de Russie…L’exemple le plus basique, le fromage (“j ai acheté une machine à raclette en France, mais pas moyen de trouver le fromage idoine à Auchan!” – bon, idoine…je transcris, hein^^)…bizarre de retrouver parfois davantage de marques françaises dans un supermarché turque de 1000 m2 que dans un hyper Auchan!
Je pense aussi à cette rencontre improbable avec un vin produit par Intermarché (et donc exporté via Geprocor) dans un supermarché trouvé au milieu des bois à 300 kms de Moscou…la Russie réserve tant de surprises!