C’était mercredi soir (comme toujours pour les inaugurations chez Electrodepot)… Bruay la Buissière, Pas-de-Calais, dans la zone commerciale Cora. Electrodepot s’est déplacé de quelques centaines de mètres et a doublé de taille au passage. C’est ici qu’en 2004 Pascal Roche (ex-Auchan, ex-Boulanger mais 100 % Mulliez…) ouvre son premier Electrodepot. Face aux Fnac, Darty ou Boulanger qui tiennent le marché (et très inspiré par l’américain Costco), il entend réinventer la structure de coût de la distribution de produits électroniques et électroménagers. La chasse aux coûts est érigée en dogme, en points de vente comme au siège. Au siège justement, les photocopies y sont, par principe, recto-verso. Le fax ne crache ses avis d’expédition qu’une fois par jour et non après chaque envoi.
Douze ans et 66 “dépôts” plus tard, Pascal Roche s’inquiète toujours de la maîtrise des coûts. “Ce soir, on boit quoi ?“, interroge-t-il en arrivant à Bruay. Le champagne est proscrit. Seule exception, pour le second Electrodepot ouvert à Reims, également en 2004. “En pleine région de production, on n’a pas osé“, rigole Pascal Roche. Donc ce soir, à Bruay, une tireuse à bière fera bien l’affaire. Ca tombe bien, avec les frites de la “baraque” qui s’est installée pour la soirée sur le parking, me voilà presque ch’ti. Et puis j’allais quand même pas faire mon difficile… seul invité “extérieur” à participer à la sauterie dont je vous rapporte deux documents. Aujourd’hui, la “visite du patron”, une nouvelle rubrique inaugurée il y a 15 jours à Montauban avec Michel Biéro (Lidl). Et demain, un p’tit tour dans la “Mémoire du patron”…