Après l’intermède du logo Carrefour, de nouveau chez Electrodepot. Et après la « Visite du patron » hier, aujourd’hui la « Mémoire du patron ». Retour avec Pascal Roche, fondateur de l’enseigne, sur quelques faits marquants.
L’inspiration ?
« J’avoue qu’au moment d’écrire le projet Electrodepot, j’avais notamment le concept Costco en tête. Ayant participé à l’aventure américaine d’Auchan, à Houston (Texas), j’avais alors découvert Costco et la pureté de son concept. Rien d’inutile, tout est pensé et fait au nom de la maîtrise des coûts. Et le résultat, c’est un positionnement prix imbattable. Exactement ce que je voulais faire avec Electrodepot ».
Le premier jour ?
« Un jeudi, comme toutes les ouvertures chez Electrodepot. Le 13 mai 2004. En ouvrant Bruay, nous n’avions aucune certitude, que des intuitions que le temps allait conforter. Le soir, nous avions 22 000 € dans la caisse ! Mais – et c’est peut-être le plus significatif sur l’originalité du concept – le jour même j’avais reçu un coup de fil d’un journaliste de l’équipe de Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Ils avaient entendu parler d’Electrodepot. Le lendemain, un vendredi, une équipe venait tourner pour une diffusion au JT de 13h le lundi suivant. Résultat, à 14h, le dépôt était pris d’assaut par des clients qui l’avaient découvert sur TF1 ».
Le meilleur coup ?
« C’était en 2009, en pleine vogue des Powerplate. Les produits d’entrée de gamme étaient alors généralement vendus 99 €. Nous sommes arrivés avec une plateforme à 49 €. Une vraie cassure. Nous en avons vendu 140 000 ».
Le plus gros flop ?
« La tentative de nous développer sur l’électroportatif (bricolage). Nous pensions que nous étions légitime. De fait, nous ne l’étions pas. Ça rend modeste ! ».